Procrastination : cette petite voix qui nous dit « ça peut attendre... »

Qui n'a jamais succombé au doux appel de la procrastination ? Ah, cette habitude si courante de tout remettre au lendemain… Et que celui qui n'a jamais procrastiné nous lance la première télécommande Netflix ! Mais pourquoi procrastine-t-on, et surtout, comment s'en sortir ? C'est parti pour une petite exploration !

Pourquoi on procrastine (et non, ce n'est pas paresse)

Contrairement aux idées reçues, procrastiner ne signifie pas être paresseux. La paresse, c'est plutôt « je n'ai pas envie de le faire, point. » Tandis que la procrastination, elle, c'est bien plus sournois : « je devrais le faire… mais juste après cet épisode... et cette vidéo… et ce petit tour sur les réseaux… » Avant qu'on s'en rende compte, la journée est finie, et rien n'a avancé.

Alors pourquoi procrastiner ? Plusieurs raisons possibles :

• La peur de l'échec : On ne commence pas, car on a peur de ne pas réussir. Résultat : tant que rien n'est fait, rien ne peut être raté, non ?

• Le perfectionnisme : On veut faire les choses parfaitement. Et comme c'est une montagne à gravir, on préfère rester en bas, tranquille.

• Le manque de motivation : Parfois, soyons honnêtes, l'envie n'est tout simplement pas là. Le canapé semble tellement plus attirant que ce rapport à rendre…

• L'illusion du "J'ai le temps" : Classique. On pense qu'on a tout le temps du monde, jusqu'à ce que la date limite approche à grands pas.

Les effets de la procrastination

Céder à la procrastination, c'est sympa sur le moment (Netflix nous remercie), mais à long terme, ça nous met souvent dans une spirale de stress. Le travail à rattraper, les rendez-vous rapportés, les projets laissés en plan… tout ça fini par peser.

Comment déjouer la procrastination ?

Rassurez-vous, il existe des astuces pour désamorcer ce cercle vicieux. Pas de miracle, mais quelques techniques peuvent vraiment aider !

1. Découper les tâches en petits morceaux Plutôt que de voir le projet entier comme une montagne à gravir, essayer de le décomposer en étapes. Par exemple, au lieu de penser « écrire cet article de 2000 mots », on peut se dire « écrire l'intro ». Une fois lancée, on se rend souvent compte que le plus difficile, c'est le début !

2. S'imposer des délais Même quand il n'y en a pas. Oui, parfois, se fixer des dates limites fictives peut nous donner l'impression qu'on n'a plus le temps de traîner.

3. Utiliser la méthode Pomodoro Une technique simple : on travaille pendant 25 minutes, puis on prend une pause de 5 minutes. Avec des petites séances, on avance sans se lasser et sans se sentir débordé.

4. Se récompenser Pas besoin de récompenser chaque mini

   
   
   
   
   
   

   tâche, mais parfois un bon petit plaisir après une grosse tâche peut vraiment aider à garder la motivation. Par exemple : « Si j'écris ce rapport, je m'offre une série ou une sortie. »

5. Trouver la raison derrière la procrastination Enfin, il peut être utile de se poser des questions : Pourquoi je repousse cette tâche ? Est-ce une tâche qui me paraît trop compliquée ? Quel est le vrai blocage ? En identifiant la raison, on peut souvent agir directement sur ce qui nous retient.

La procrastination : une alliée ?

Et si on voyait les choses sous un autre angle ? Parfois, la procrastination peut aussi être un signal d'alarme. Elle nous dit peut-être que ce qu'on s'apprête à faire ne nous correspond pas ou n'a pas de sens pour nous. Parfois, écouter sa procrastination, c'est aussi un moyen de se réaligner sur ce qui compte vraiment.

En résumé, la procrastination, c'est un peu notre colocataire souhaitable, celui qui débarque quand sur un gros projet et qui nous murmure : « Profite, ça peut attendre. » La clé, c'est de ne pas se laisser trop envahir par lui et de reprendre la main. Parce qu'au final, on se sent tellement mieux une fois qu'on a complice ce qu'on repoussait !

Et vous, quelle est votre truc pour déjouer la procrastination ?